Friday 09 January 2004
Number six
Le 13 décembre dernier, j’ai rencontré ma sixième cyber-demoiselle (appelons-la Doria). Je savais d’avance qu’elle ne me plairait pas particulièrement et ça s’est confirmé quand nous nous sommes retrouvés. Mais peu importe, l’idée était juste de passer une soirée ensemble.
Pour la première fois dans l’histoire de mes rencontres internet, nous n’avions pas rendez-vous en tête à tête mais avec quelques uns de ses amis sur une péniche à Boulogne pour une « soirée dansante », genre de boîte de nuit faussement sélect avec chemise obligatoire.
La soirée s’est passée sans encombres. Je n’étais juste pas particulièrement dans mon élément : impossible de parler, contraint de danser pour se fondre dans le groupe… Une petite horreur qui m’a rappelé au passage à quel point je pouvais détester les clubs (j’ai de toute façon besoin de le vérifier régulièrement pour voir si un jour je saurai enfin « m’amuser comme tout le monde »).
Je suis reparti vers 3 heures, plutôt content quand même de cette soirée un peu inhabituelle. Le fait de sortir du cadre du sempiternel café a apporté à notre rencontre une touche de naturel assez sympathique. Et c’est la première fois aussi qu’une « Meetic girl » me présente des gens !
Le lendemain, cette même demoiselle - Doria - m’a invité à venir dîner chez elle avec 3 de ses amis présentés la veille : un couple (ils se sont rencontrés sur internet il y a plus d’un an…) et une fille. Dîner à la bonne franquette et plaisir de partager quelques moments avec de parfaits inconnus. Ses amis partent, je reste encore un peu pour discuter avec Doria autour d’une bonne tisane. Elle me propose de « rester dormir ». Je refuse gentiment. Pourquoi ce genre de propositions nous est le plus souvent fait par ceux avec qui on n’a pas envie de coucher ?
Doria a 26 ans, elle cherche aussi un garçon idéal sur internet. Ses rencontres ont été toutes aussi aléatoires que les miennes. Je continue à discuter avec elle régulièrement, nous nous racontons nos aventures.
Au delà du coté ludique de rencontrer des gens, est-ce que je ne perds pas un peu mon temps à entretenir des cyber-relations qui ne peuvent déboucher sur rien ?
Bon, OK… en 2004, promis : j’arrête !
|