Thursday 19 February 2004
L’heure des confrontations !
Je n’ai pas répondu à ses mails mono-lignes… Lize ne m’a pas donné plus de signes de vie par la suite… Sans surprise, donc.
La tentation, dimanche dernier, de voir si je la croiserais sur MSN a été suffisamment grande pour que je mette mon Messenger en ligne. De plus en plus brûlé par la désir de connaître le fin mot de toute cette l’histoire, d’essayer de percer enfin le fond de ses pensées, mon émotion est grande lorsque je la vois enfin se connecter en fin d’après-midi…
Bien entendu, je feins de ne pas la voir et je reste muet ! Au bout de quelques minutes, Lize me décoche enfin le premier mot :

Nous nous quittons simplement. Elle m’invite dans le futur à lui proposer de boire un verre avec elle.
Ce comportement teinté d’absences, de disparitions, de silences semble la norme pour elle… et je suis à peine sûr qu’elle ait saisi le sens de mon irritation. Pour ma part, je savais à quoi m’attendre puisqu’elle m’avait déjà fait des coups similaires auparavant…
Si je ne l’ai pas prise dans mes bras quand elle était venue chez moi, en dehors du fait qu’elle ne me fait pas tant craquer que ça, je pense que c’est lié au fait qu’elle avait repoussé 4 fois de suite mon invitation et que j’avais le sentiment - certes faux - qu’elle venait chez moi un peu à reculons.
Dès lors se dessinent devant moi deux choix :
- je laisse tomber tout de suite et définitivement cette relation.
- je tente malgré tout avec elle ce qui ne pourrait être qu’une petite relation amoureuse bancale.
Je décide d’opter pour la seconde solution : vraiment rien à perdre… Je décide, lundi, de lui envoyer un SMS pour lui proposer de boire un verre, mardi soir.
A ma grande surprise, elle accepte sans reports interminables…
LA QUATRIEME RENCONTRE (mardi 17 février)
Nous nous retrouvons comme les autres fois à Châtelet. Nous partons prendre un verre au Benjamin, rue de Rivoli… l’occasion de nous expliquer l’un et l’autre, confortablement installés, et de retrouver un peu de cordialité au cas où nous en aurions perdu. Je lui parle d’épilogue quand elle me parle de retrouvailles… mais l’ambiance est plutôt sur le ton de l’autodérision !
Nous nous levons 2 petites heures plus tard pour aller en quête d’un autre endroit. Nous traversons la Seine en direction de St Michel. Juste avant d’entrer dans notre crêperie attitrée, je la prends dans mes bras et l’embrasse. Je suis content de sentir qu’elle le souhaitait. Nous entrons dans la crêperie et nous trouvons un petit coin tranquille pour discuter. En tête à tête. Pas très pratique.
Sitôt régalés, nous partons à la recherche d’un troisième bar qui voudra bien nous ouvrir ses portes jusqu’à 02h00. Nous en trouvons un aussi sympathique que design avec une large banquette pour nous assoir l’un à coté de l’autre. L’occasion de pouvoir nous embrasser à volonté.
Nous nous revoyons dimanche.
Peut-être n’est-ce encore que de la timidité mais je ne la sens pas très câline. A confirmer…
« Petite » relation - sans doute - mais il me semble que j’ai bien le droit de m’accorder ça après ces longs mois de quête assourdissants…
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