Friday 26 September 2003
Changement d’optique
S’il y a une chose pour laquelle je me suis bien trompé, c’est d’avoir considéré la phase de la découverte virtuelle comme un début de relation humaine à part entière. Comme si les heures passées à échanger et partager des émotions via un clavier pouvaient compter dans l’histoire d’une rencontre aussi justement qu’un verre échangé à la terrasse d’un café. Si ça devrait être le cas, il n’en est rien.
Je me suis toujours impliqué avec sincérité dans mes échanges virtuels. Je l’ai fait naturellement, spontanément, parce que j’en avais envie et que j’y prenais du plaisir. Pour moi, c’était une façon de construire la rencontre, de la consolider. Rien à voir avec un échange en chair et en os, bien sûr, mais on ne chatte pas avec un ordinateur, on chatte avec un être humain.
Malheureusement, le passage du virtuel au réel est une seconde rencontre qui annule tout et remet les compteurs à zéro. Après deux longues relations virtuelles qui se sont soldées par un échec (Eléa et Iséa), je suis bien décidé à :
1- abréger le plus possible les échanges virtuels pour aboutir à une vraie rencontre.
2- ne plus fonder mes espoirs sur une personne à laquelle j’accorde ma confiance pour le seul motif que je partage avec elle des moments très personnels.
On rentre quelque part dans une logique de résultat. Il faut rencontrer plus de personnes et plus vite. Il faut parfois savoir mettre temporairement entre parenthèses sa sensibilité et son trop grand investissement personnel sous peine de rester seul à vie.
Je me suis donc remis à passer quelques soirées sur Meetic. Pour le moment, je ne me suis pas encore permis de choisir les filles. Ce sont elles qui me choisissent et qui s’accaparent mon temps entre elles.
Je suis en contact plus ou moins régulier avec une douzaine de filles. J’en ai même rencontrée une samedi dernier ! Chat – téléphone – rencontre dans la même journée ! Et je devrais en rencontrer deux autres la semaine prochaine ! Mais ce sera l’histoire d’un prochain Post. Voilà au moins du concret !
Les filles sont-elles comme le chocolat, elles forcent parfois à la boulimie ?
Pour le moment, je pars en week-end de 5 jours chez un ami d’enfance sur la côte atlantique… Rien de mieux pour s’aérer l’esprit.
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