Wednesday 16 February 2005
Sentir ce qui fonctionne
Si je souhaite avoir une once d’espoir de rencontrer un jour la « fille formidable », j’ai intérêt à me remettre sérieusement en quête sur Meetic, à rénover ma fiche, à trouver de nouvelles photos, à écrire un nouveau texte d’annonce…
Il me semble acquis que ce n’est pas par les voies naturelles que je rencontrerai en grand nombre de nouvelles demoiselles célibataires à moins qu’il ne me vienne un goût prononcé pour l’abordage sauvage en bar ou sur trottoir ou que je ne me mette miraculeusement à kiffer les dancefloors des boîtes parisiennes. De toute façon, je n’ai jamais trouvé intéressantes les demoiselles qui aiment se faire mettre en boîte. Je préfère la répartie à la raie-party. Toutes ces filles qui rivalisent de déhanchements sous le regard transi de mecs affamés mimant l’indifférence me renvoient la pire image de l’humanité. Assommé par la musique hurlante, contraint de ne plus m’exprimer que par mimiques, je me sens rétrogradé à l’état d’homo-erectus. Gros nichons et gros muscles dansent devant moi à l’unisson dans un genre de symphonie pectorale qui me donne la nausée. Est-ce cela une façon « normale » de faire des rencontres, comme disent les gens ?
Il m’arrive donc ces temps-ci de flâner sur Meetic mais de la mauvaise manière : je laisse la page d’accueil en veille et me laisse éventuellement contacter. Mauvaise méthode parce que quand on ne choisit pas, on ne rencontre pas forcément qui on voudrait. 8 filles ont « flashé » pour moi depuis le 1er janvier 2005 dont une thaïlandaise et une chilienne. Ajoutez à cela une parisienne qui ne s’est même pas donné la peine de visiter ma page et vous aurez compris que je suis probablement irrésistible : des femmes sont prêtes à parcourir la planète entière juste pour être avec moi et la simple vue de mon pseudo suffit à d’autres à être en émoi. Comme c’est réjouissant…
Quelques demoiselles se sont aussi aventurées à m’aborder directement sur le chat, pendant que j’étais connecté. L’avantage de cette solution, c’est qu’on voit très vite quand ça colle ou quand ça ne colle pas :


Aujourd’hui, je ne m’embarasse plus des pincettes que je pouvais prendre pour chatter au tout début de mon arrivée sur Meetic. Les conversations du type « Que fais-tu dans la vie ? », « Tu aimes quel groupe / film / émission télé / série », « Tu as fait quelles rencontres sur Internet ? » m’ennuient profondément. D’autant plus quand elles ne mènent nulle part. Je préfère jouer la provocation, la surprise pour casser cette monotonie ambiante qui nous ferait parler des mêmes choses à tout le monde. Ca passe ou ça casse… mais cela permet de savoir tout de suite où on va.
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