Blog sur les rencontres amoureuses sur Internet,
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    Wednesday 30 July 2003

    L’histoire d’Air

    Voici l’expérience personnelle d’Air dans l’univers des rencontres virtuelles :

    « Air ou le passage du virtuel au réel

    Notre ami Anadema m’ayant demandé si je voulais bien raconter mes histoires de garçons virtuellement rencontrés, c’est avec beaucoup de plaisir que je me prête à l’exercice, mais vous êtes prévenus, je ne sais pas faire court.

    Avant même de commencer, je vais tenter de restituer le contexte de la première rencontre, et pour ça il vous faut connaître un peu de mon histoire.

    J’ai aujourd’hui 31 ans, cette première rencontre a eu lieu il y a maintenant deux ans et demi.
    J’étais mariée depuis 2 ans, et vivait avec celui qui alors était mon mari et n’allait pas tarder à ne plus l’être.
    L’ambiance conjugale était plutôt lourde et depuis plusieurs mois rien n’allait plus vraiment, pour ne pas dire que ça n’allait plus du tout. Bref je ne vais pas là vous en expliquer les raisons, ce serait trop long et hors sujet.
    Toujours est il que l’ennui m’avait rattrapée et que la découverte du Chat s’est mise à combler mon vide.
    Par hasard je suis tombée sur une toute petite salle de discussion, et rapidement j’y ai eu des conversations d’abord amicales, puis, au fil du temps plus intimes avec un garçon.
    Ma vie était à ce moment là si pénible, que très vite je me suis laissée bercer par ses mots.
    Mon image de moi était tellement basse que je prenais les compliments comme si on avait jeté de la nourriture à un chien affamé.
    Tout d’un coup, à nouveau, j’existais, j’étais une femme et on pouvait me désirer, même sans me voir.
    Un bain de jouvence
    Il n’avait pas beaucoup d’humour et paraissait relativement perturbé, mais le marasme de mon existence à ce moment là était tel que j’étais prête à tout pour me sentir vivante.

    Un dimanche matin, je suis donc partie de chez moi avec un petit sac, passer deux jours à Paris (« j’ai besoin d’air, tu le comprendras, je pars deux jours, je t’appellerais » lui dit elle pour pouvoir partir).
    J’ai donc pris le train de 6h jusqu’à Montparnasse. Sauf que ma destination finale n’était pas Paris mais Bruxelles.
    Vous y croyiez vous ? Un aller et retour à Bruxelles dans la journée juste pour me prouver que oui, j’étais désirable ! Improbable…
    Je vous passe les détails du voyage, ma tête de plus en plus décomposée au fur et à mesure que j’approchais, un Thalys rempli de types en partance pour Dam et moi au milieu avec mes doutes, mes angoisses et mon sentiment de culpabilité…
    Arrivée à Bruxelles j’ai failli ne pas descendre et me laisser emporter jusqu’à Amsterdam tellement que j’avais la trouille.
    J’ai fini par descendre, les jambes en caoutchouc, me demandant vraiment ce que je foutais là.
    Sur le quai, personne.
    Deux milliards de questions plus une sont montées directement à mon cerveau.
    Venir jusqu’à Bruxelles pour se faire sauter alors qu’il y a des garçons qui ne demanderaient qu’à le faire, plein les rues, et se faire poser un lapin, c’était vraiment la honte !
    Finalement il est arrivé.
    Un grand blond, avec un faux air de David Bowie, l’air mal à l’aise au-delà du possible.
    Des yeux très étranges, un regard de psychotique.
    On s’embrasse, on s’embrasse pas.
    On s’embrasse pas.
    Deux courges..
    Après moult errances qui dans la gare, qui dans une brasserie, qui dans une autre, à nous regarder dans le blanc de l’œil sans savoir quoi nous dire, il me propose d’aller chez lui.
    Nous voilà donc au cul de Bruxelles dans un affreux petit appartement rempli de peintures sordides (j’avais oublié : il faisait de la peinture…), Comme trip dans le genre j’ai trente ans, je divorce et je me la joue bohème, on pouvait pas trouver mieux !
    Evidemment nous avons joué à touche pipi (j’étais là pour ça, ne l’oublions pas) et nous sommes arrêtés là.
    Un vieux relent de morale m’a empêchée d’aller au bout, tout d’un coup j’avais passé 10 ans avec celui qui était mon mari, sans le tromper, et je pouvais bien attendre un peu plus.
    Sainte Culpabilité m’a sauvé du déshonneur.

    Je suis donc rentrée à Paris le soir, frustrée comme pas deux (le garçon avait des doigts de fée..), et me suis enfermée toute seule avec un gros livre dans un petit hôtel.

    Nous ne nous sommes jamais revus.
    Une faille dans l’espace temps.

    *****

    J’ai rencontré le deuxième garçon au même endroit.
    Nous nous sommes beaucoup écrit.
    Beaucoup étant un doux euphémisme, j’ai imprimé le truc, il y en a 450 pages…
    Une symbiose parfaite, une acoustique exceptionnelle et une voix d’hôtesse de l’air (ce qui n’est pas rien quand on ne se voit pas).
    Un gros hic, 800 kilomètres entre nous, et sa femme.
    Me voilà donc cette fois ci dans le rôle de la méchante briseuse de ménage.
    Le garçon étant incapable de courir deux lièvres à la fois, m’appelle le soir où mon mari à moi venait de s’installer ailleurs, pour me dire qu’il venait de la quitter, sa femme.
    J’ai été obligée de m’asseoir, tout d’un coup c’était réel.
    Il était fou.
    On ne quitte pas sa femme pour une que l’on n’a jamais vue.
    J’ai fumé 200 clopes, essayant de comprendre ce qu’il m’expliquait. Lui répétant des choses que déjà, je lui avais dites, à savoir qu’il était hors de question qu’il la quitte pour moi, que s’il le faisait, il le ferait pour lui et etc.
    Mais rien n’y faisait, il était déjà parti.
    Il n’envisageait pas de venir me voir s’il était encore avec elle, et n’envisageait pas de ne pas me voir, pensant que peut-être il le regretterait toute sa vie.
    Je suis retournée m’asseoir au milieu de cet appartement qui depuis une heure n’était plus qu’à moi.
    Des tas de gens sont arrivés, me donnant un coup de main pour redonner figure humaine au lieu.
    C’était surréaliste.
    Rien de plus intelligent ne me venant à l’idée je me suis saoulée.

    Restait à résoudre le problème de la rencontre.
    Nous ne nous étions pas vus, même en photo.
    Une photo c’est plat.
    Le charme venait des mots, nous ne voulions pas le rompre.
    Puisque sans se voir c’était si parfait, nous devions nous embrasser sans nous voir, si la sensation était du même niveau, que nous importait le physique ?
    ( je sais ça semble complètement cinglé, je suis un peu cinglée..)
    C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à mettre cette rencontre en scène.

    Il a sonné.
    Il a dit « c’est moi ».
    J’ai ouvert.
    Je me suis assise sur la table.
    J’ai noué une grande écharpe de mousseline noire autour de mon visage, ne laissant voir que ma bouche.

    Ce furent les minutes les plus longues de ma vie.
    Le plus intense et délicieux mal au ventre connu.

    Un garçon de deux mètres ça fait du bruit quand ça monte les escaliers.
    Un garçon de deux mètres ça fait du bruit quand ça passe la porte.

    Une peur bleue et une excitation délirante.

    Il a posé son sac, s’est approché de moi, s’est agenouillé.
    Il s’est penché et a murmuré à mon oreille.
    C’est moi.
    Il m’a embrassé.
    Le baiser le plus tout que j’ai jamais reçu.

    Tout coulait de source.
    Bien sûr je l’ai trouvé trop grand. Bien sûr il ne m’a pas physiquement transcendée, mais bon.
    Il était là, je le voulais.

    Ce fut une catastrophe au lit.
    Manifestement trop d’émotions le perturbaient.
    Après plus d’une dizaine de tentatives en deux jours, j’ai craqué et lui ai dit que ce n’était pour moi pas possible.
    Je sortais de relations devenues inexistantes sur ce plan là, chose qui m’avait beaucoup perturbée et j’avais besoin de me prouver que je fonctionnais normalement, je ne voulais pas me détruire un peu plus en me lançant là dedans.

    Nous nous sommes quittés en larme le dimanche soir.
    Avions décidé de ne pas nous revoir

    Une heure après nous nous parlions au téléphone.
    Ce furent quatre mois d’aller et retour, de nuits au téléphone (et de factures en conséquence. 5000 francs pour moi, pareil pour lui), de lettres enflammées, d’attente.

    Nous sommes partis pour Barcelone. Nous avions prévu une semaine.
    Je l’ai planté le deuxième jour.
    Impossible, depuis le début, aucune initiative et là c’était pire, les avants bras trop mous, les jambes trop longues.
    Il aurait pu m’ériger une statue, il l’aurait fait.
    C’était insupportable.

    Deux mois après il est retourné chez sa femme, lui a fait un enfant, la trompe actuellement et se refuse à la quitter. Non je ne la trompe pas c’est une exception, tu comprends ça fait 10 mois qu’on a pas baisé, à cause du bébé. Je l’aime, même si je reste persuadé qu’on est fait pour être ensemble tous les deux.

    Nous communiquons toutes les semaines ou presque par mails.
    Ça n’était pas l’âme sœur mais j’ai gagné un ami.

    *****

    Troisième rencontre, suite et fin de l’histoire.
    C’est un double gag.
    Ayant fini par me persuader que les histoires d’amour n’étaient pas pour moi (je vous ai passé les rencontres non virtuelles), et que de toute façon j’avais autre chose à faire pour le moment, qu’il fallait que je me concentre sur ma fille et mon boulot etc., etc.
    Mais n’étant pas prête, à l’entrée de l’hiver, à le passer toute seule, je jetais mon dévolu sur le garçon à qui j’avais vendu mon appartement l’année précédente, et avec qui j’avais eu une brève histoire à cette époque là.
    C’était un garçon drôle, assez brillant, très demandé, l’œil séducteur et toutes les filles de la terre aux fesses.
    Un comme je les aime même si je sais que ce n’est pas très bon pour moi.
    Sa principale qualité étant pour moi son principal défaut pour les autres, c’était un handicapé sentimental.
    Incapable de tomber amoureux, trompant tout et tout le monde.
    Juste ce qu’il me fallait, un type qui n’avait aucune intention de m’envahir et dont il était impensable que je tombe amoureuse.
    Je connaissais bien le personnage, nous nous étions comme je vous l’ai déjà dit, vus de prés, et il avait passé prés de deux ans à martyriser une de mes meilleures amies, de plus nous passions de longs moment à discuter de nos histoires réciproques et à ne pas être d’accord sur des tas de choses.
    Bref, aucun risque.

    Ce garçon pense que les filles sont comme une recette de cuisine, toujours identiques et prévisibles. En gros pour lui, elles le voient, elles veulent coucher avec lui. Elles couchent avec lui, elles tombent amoureuses. Aussi simple que ça !
    (c’est pourtant pas le coup du siècle, je vous le garantis)

    Je décidais donc, pour rire, de lui donner une leçon.
    Quelques mois avant il m’avait dit s’être inscrit sur Meetic, ce qui devait lui permettre de vérifier, en rencontrant et parlant au maximum de filles, qu’elles étaient toutes pareilles.
    J’y suis allé, je l’ai trouvé.
    J’ai créé une fausse fille (c’est fou ce qu’il y a comme faux gens sur Meetic…), et je l’ai dragué.
    Evidemment ça a marché.
    Qui c’est qui est prévisible ?

    Je comptais lui donner un rendez-vous quelque part et voir sa tête en me découvrant, moi.
    D’autant plus qu’il a quand même reconnu la courbe de mon bras…
    Je m’amusais comme une folle.
    D’un côté il disait à ma vraie moi que non ce soir, ce n’était pas possible, qu’il était fatigué et de l’autre il donnait rendez-vous à ma fausse moi.
    Je me faisais concurrence à moi-même !
    Le comble.

    Sauf que ce que je n’avais pas prévu c’est que d’autres garçons allaient venir me parler.
    Et encore moins que celui qui me ferait trembler les genoux serait un ami a lui. Que ma meilleure amie connaît, que le père de ma fille connaît, et que soit disant moi aussi je connais (on a soit disant dîné ensemble deux fois en 10 ans, je ne m’en souviens pas… mais tout le monde s’en souvient).
    Imaginez dix secondes la tête que j’ai faite quand j’ai compris ça, quand j’ai compris que sur trois mille et quelques connectés j’étais tombé sur un type que tout le monde connaît, qui me connaît mais ne sait pas que c’est moi et travaille dans le même immeuble que moi.
    Vous suivez ?

    Ça dure depuis maintenant un peu plus de trois mois, c’est plutôt simple et joli.
    Bien sûr je flippe comme une folle, bien sûr je me pose mille et une questions
    bien sûr, bien sûr, bien sûr…
    et si c’était trop simple ? »

    By Anadema - 22:05 -


    12 Commentaires :


    Anadema - son site

    J’ai trouvé ton histoire très touchante. Elle montre aussi à quel point tant que deux personnes ne se sont pas rencontrées en chair et en os, elles basent leur relation sur des fantasmes qui risquent fort d’être rattrapés par la réalité et conduire au rejet de l’autre.

    Sur ces relations/ échecs, je trouve que tu as à postériori un regard très noir. Est-ce que tu considères que ces relations ne t’ont vraiment rien apporté ? Certes, je me doute que tu recherches quelque chose de stable et que tu préfèrerais ne pas avoir à perdre ton temps dans des relations stériles… mais tu aurais pu en ressortir plus éclairée sur tes désirs… ou est-ce au contraire un tue-volonté que de devoir se confronter continuellement à la déception ?
    Au regret ??

    Comme je te l’avais dit par mail, dans ce nuage de désirs et de rêves inassouvis, j’en viens à me demander si par ma recherche de « la fille formidable », je ne me mets pas moi-même en position d’échec…

    Je dis ça… mais je penserai exactement le contraire dans une minute… qu’une relation épanouissante, c’est avant tout une question de feeling de départ, une attirance spontanée vers tout ce qui définit une personne en particulier.

    Je ne crois pas à la cohabitation qui consiste à faire passer la raison avant le cœur pour faire « marcher » une histoire. Ca ne peut que conduire droit dans le mur.

    Wednesday 30 July 2003 - 22:07



    LooKooM

    Impressionant, vraiment.
    Instructif aussi, et débordant de sentiments “palpables”.
    Merci d’avoir partagé ton experience ici.

    Thursday 31 July 2003 - 01:10



    ludo

    comment

    merci pour ce joli recit…

    Thursday 31 July 2003 - 09:30



    Poulpy - son site

    jolie histoire air..

    Thursday 31 July 2003 - 09:41



    eole

    Quoi qu’il en soit une chose est sûre hommes ou femmes, nous sommes tous en quête d’amour et d’idéal… mais il est important de ne jamais se résigner, sinon que serait la vie ?
    Air, merci pour ce réçit, qui est loin d’être vicié…
    Anadema, ne vois-je pas poindre un soupçon de déception et d’abattement dans cette jolie quête qu’est la tienne ? Ce n’est que le début, et penses donc à toutes ces personnes qui te suivent et te soutiennent dans ces moments de doutes… et puis ce que tu nous fais partager est si proche de ce que l’on vit ou ce que l’on a vécu…
    Sur ce… à bientôt. ;)

    Thursday 31 July 2003 - 11:37



    air

    Ne voir la dedans, ni regrtes, ni amertume, ni deception et encore moins un sentiment d’échec.
    Le premier m’a permis de me prouver que non je n’étais pas morte et que oui j’étais capable de faire des trucs dingues.
    Le deuxieme m’a apporté une certaine confiance en moi que j’avais perdue depuis belle lurette et m’a confirmé que oui j’aimais faire des trucs dingues. Et c’est un ami, donc c’est enrichissant, et ce même si ce qu’il fait actuellement de sa vie me débecte.
    et le troisième c’est maintenant et a vrai dire je n’en sais rien et je patauge un peu.

    Je suis tout sauf désespérée, j’y crois, dur comme fer.

    Y’a bien un mec sur cette terre qui me correspond!
    Merde alors!!!

    Je t’interdis bien de ne plus y croire Anadema! Toutes les rencontres que tu peux faire t’enrichissent et tu enrichis ceux que tu rencontres par la même.

    air qui se prend pour la belle au bois dormant…

    ps: ludovic…
    non, rien.

    Thursday 31 July 2003 - 14:14



    ludovic

    Moi, je trouve ces histoires authentiques et touchantes, de quelqu’un qui se prend en main et je trouve l’amitié avec le second sympa, Air, j’espère que tu lui rues un peu dans les brancards s’il chie un peu avec sa vie. Anadema, je ne suis pas d’accord avec toi qu’une relation est basée sur des fantasmes quand on ne s’est pas encore rencontré. D’abord, mais on en a déjà parlé tu étais déçu et refroidi avant que tu la rencontres, et ensuite, on peut très bien se rencontrer et être sur un nuage et baser la relation sur des fantasmes. A la 1ère dispute, tout s’écroule, ou bien on passe sa vie à prendre l’autre pour un(e) con(ne) sans jamais vraiment lui parler. Je caricature mais tout le monde sait bien qu’il n’y a pas de règles en rencontre et en amour. Sinon, Air, tu disais?

    Thursday 31 July 2003 - 18:09



    air

    saloperie!

    Thursday 31 July 2003 - 23:48



    Anadema - son site

    Arf…
    Une pointe d’abattement… peut-être.
    Mais temporaire… sûrement !

    Ludovic, je ne dis pas que le fantasme n’appartient qu’au virtuel et qu’on ne peut pas fantasmer (aussi) une relation réelle (et conduire comme tu le dis à une lourde prise de conscience après une engueulade) !

    Je dis simplement que les échanges virtuels se nourrissent beaucoup de fantasmes qui naissent de ce qu’on ne connaît pas chez l’autre et qu’on imagine tel qu’on le souhaiterait (même si c’est inconscient).

    Et s’il y a bien une chose qui le montre, c’est l’histoire d’Air : Le problème de taille du second garçon n’entrait pas en ligne de compte tant que leur relation restait virtuelle.

    Dans toutes les étapes possibles d’une rencontre : virtuelle, réelle, premiers baisers, première nuit, 1 an de vie commune, 10 ans de vie commune… S’il y a bien un moment où le fantasme - dans le sens : travail de l’imaginaire - participe le plus à l’échange, c’est bien le virtuel, tout de même ! :-)

    Au fait, puisqu’on en parle, Air, ça m’a toujours intrigué : peux-tu me dire exactement ce que tu entends par des “avant-bras mous” ? 8-O Ses bras pendaient, c’est ça ? Ca lui donnait un air nonchalant ?

    Friday 01 August 2003 - 18:25



    Thierry - son site

    J’adore cette histoire car elle me rapproche d’une de mes “théories de vie” qui est que le hasard n’existe pas et que chaque événement, chaque personne que l’on rencontre, nous permet d’atteindre un point déterminé (bon ou mauvais)…

    Tuesday 05 August 2003 - 14:57



    air

    Anadéma, je ne sais pas expliquer les avants bras mous…
    pas musclés, blancs, un peu comme de la chair morte (oh merde, c’est affreux ce que je dis là!)

    Monday 18 August 2003 - 16:12



    dolait

    soit fort

    Sunday 06 November 2005 - 16:53



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