Wednesday 17 March 2004
Ma rencontre avec Oona (1)
Dans mes récentes rencontres faites sur Meetic grâce à ma nouvelle fiche, il y a celle avec la jeune guadeloupéenne de 26 ans dont j’avais déjà parlé dans le post précédent et que je devais rencontrer vendredi soir dernier. Cette jeune femme - que j’appellerai Oona - m’avait contacté peu de temps après la création de ma fiche. Petit retour sur nos premiers échanges :
UN PREMIER CONTACT PLUTOT RUDE
Je suis en train de discuter avec une ou deux demoiselles lorsque Oona apparaît dans ma fenêtre de chat avec la petite phrase qui tue comme je les déteste : « salut. t’es dispo? ». Court, impersonnel, bâclé… Quand on connaît la difficulté qu’ont les garçons à réussir à obtenir un dialogue en direct avec les filles les plus intéressantes (comprenez : les plus jolies) tant elles croulent littéralement sous les messages, les obligeant à redoubler d’ingéniosité… se faire aborder d’une façon aussi sèche est pour moi assez irritant. Dans ce genre de cas, je jette un coup d’oeil à la fiche de la demoiselle émettrice et je fais le mort en cas de kilos en trop ou de signes extérieurs de nigauderie. Dans le cas présent, la demoiselle n’avait pas de photo et un texte de présentation écrit à la va-vite, hyper sec, limite castrateur pour le doux garçon que je suis (hum… bon ok, j’en fais un peu trop, là ! ).

La conversation s’arrête là. Si elle n’a rien à rajouter, moi non plus !
C’est un peu plus tard que je découvre qu’elle m’avait envoyé un mail juste avant de chatter avec moi. Un mail un peu plus sympathique, cette fois, introduisant sa conversation avec moi, ce qui la rend évidemment beaucoup moins sèche qu’il n’y paraissait :

Je lui dis donc par chat que je n’avais pas lu son mail mais… trop tard : elle s’est déconnectée. Meetic, c’est comme ça : ça passe ou ça casse et il s’en faut de peu !
7 JOURS PLUS TARD
C’est une semaine après exactement, en rejetant un oeil dans mes messages, que je pense à regarder si cette demoiselle est en ligne… à tout hasard. Elle l’est ! Bien décidé à me repentir et à reconnaître qu’elle n’était pas aussi sèche que ce que je pensais, je l’aborde sur le chat. Ca se passe plutôt bien, elle semble comprendre et nous nous mettons à parler d’autres choses. Elle a l’air d’être intéressante et d’avoir du répondant : je lui propose de passer sur MSN (plus pratique et rapide), elle accepte.
Nous partons dans une vaste discussion assez sympathique sur tout et rien. Avec le temps, je me suis lassé des éternelles conversations biographiques et compagnie et je préfère plutôt « jouer » en provoquant et surprenant pour le plaisir. Le jeu de la réplique apporte beaucoup plus de renouvellement dans le plaisir d’échanger et est bien plus instructif que n’importe quelle discussion à base de goûts musicaux et autres considérations météorologiques.
Voici deux petits extraits de notre conversation sur MSN, l’un où je lui demande des photos, l’autre où je la taquine :

Après avoir doucement insisté, donc, j’obtiens les photos de la demoiselle : 2 jolies images où elle apparaît sur fond de cocotiers : très charmante (mais méfions-nous des photos !), elle y dégage quelque chose de frais et de sain (par opposition à ma rencontre précédente…).
Nous continuons à discuter jusqu’à 2 heures… Ce n’est que là qu’elle m’annonce qu’elle se lève très tôt le lendemain :

Je lui demande son numéro de téléphone, elle me le donne. Je lui promets un SMS pour l’aider à lutter contre le sommeil dans la journée !
Si j’ai aimé ses petites attentions câlines en fin de chat, je n’oublie pas non plus qu’elle n’a encore jamais rencontré quelqu’un sur internet et que, les premières fois, nous avons tous tendance à idéaliser les relations virtuelles en nous imaginant que le feeling qui passe sur le web sera identique à celui de la vie réelle. Malheureusement les mamours se transforment souvent en désenchantement au premier rendez-vous (voir La première rencontre !) d’où l’importance de ne les considérer que pour ce qu’ils sont : du fantasme aveugle.
PREMIER COUP DE FIL
Le lendemain soir et 2 SMS plus tard, nous nous retrouvons sur MSN pour poursuivre nos échanges. Ayant réussi à glaner des informations personnelles sur elle dans la journée (vive Google !), avec une petite mise en scène je lui joue les marabouts en lui précisant tour à tour tout un tas de petits détails personnels impossibles à deviner « tout seul » : le prénom de son père, où elle habite, etc. Du coup, elle se met à flipper légèrement en me demandant d’où je sors mon informateur, si je lui joue la comédie depuis le début parce que je la connais personnellement… Moment idéal pour lui proposer de l’appeler et de m’expliquer à l’oral : bien plus simple et rassurant.
Le premier coup de fil est toujours très instructif : on sent tout de suite si le courant peut passer ou pas, et pas forcément dans nos aptitudes réciproques à communiquer mais également et surtout par la couleur de la voix : y est-on sensible… ou PAS ?!
Je dois reconnaître pour ma part que j’ai été séduit par Oona au téléphone : une voix posée, intelligente, douce et sensuelle exactement comme j’aime. Pas un bémol !
Nous convenons ensemble d’un rendez-vous pour le lendemain : vendredi 12 au soir. Quoi qu’il advienne, c’est un rythme qui me convient et qui évite d’aussi longues attentes que de grandes déceptions. C’est une rapide évolution de nos rapports sur 3 jours : premier véritable chat mercredi, premier coup de fil jeudi, première rencontre vendredi…
Un rythme idéal pour vivre l’expérience de la rencontre.
(A suivre)
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